Selon une étude, les troubles du sommeil augmentent le risque d’AVC, surtout chez les moins de 50 ans
Les participants ont répondu à des questions sur leur sommeil et ont évalué la gravité de leurs troubles. Au terme du suivi de 9 ans, 2 101 personnes ont subi un AVC. Les chercheurs ont découvert que ceux qui présentaient un à quatre symptômes d’insomnie avaient un risque accru de 16 %, tandis que ceux qui présentaient cinq à huit symptômes avaient un risque accru de 51 %. Le risque était particulièrement élevé chez les moins de 50 ans, avec un risque quatre fois plus important pour ceux qui présentaient cinq à huit symptômes d’insomnie par rapport à ceux qui n’en avaient aucun.
Les scientifiques ont suggéré que la prise en charge des symptômes de l’insomnie à un âge plus jeune pourrait être une stratégie efficace de prévention des AVC. Parmi les solutions pour améliorer le sommeil, on peut citer des horaires réguliers de lever et de coucher, un dîner léger et éviter la lumière bleue des smartphones et tablettes avant de dormir.
Influence du travail posté et du sommeil irrégulier sur les risques d’AVC
Le travail posté, qui consiste en des horaires de travail décalés, peut également avoir un impact significatif sur la qualité du sommeil. Les travailleurs postés sont susceptibles de souffrir de perturbations du sommeil, ce qui peut entraîner une insomnie sévère. Cette situation peut augmenter leur risque d’AVC comparativement à ceux qui travaillent selon des horaires réguliers.
Les nouvelles technologies peuvent également être un facteur contributif aux troubles du sommeil. L’exposition à la lumière bleue des écrans de téléphones portables et d’autres appareils électroniques peu de temps avant de dormir peut perturber la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, et rendre difficile l’endormissement, provoquant ainsi des cycles de sommeil irréguliers et de mauvaise qualité.
Pour contrer les effets indésirables des troubles du sommeil, il est essentiel d’adopter des stratégies de gestion du stress et de pratiquer la relaxation. La méditation et les exercices de respiration sont des exemples d’approches qui peuvent contribuer à réduire les niveaux de stress et aider à favoriser un sommeil de meilleure qualité.
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Notre avis
Nous pensons que cette étude apporte un éclairage important sur le lien entre les troubles du sommeil et le risque d’AVC, en particulier chez les personnes de moins de 50 ans. Conscients du rythme de vie trépidant que beaucoup d’entre nous mènent aujourd’hui, il est essentiel de s’informer sur les effets potentiels de nos choix de vie sur notre santé globale et notre bien-être.
Le manque de sommeil ou les variations fréquentes des habitudes de sommeil peuvent, en effet, avoir des conséquences néfastes sur la santé physique, émotionnelle et psychologique. Il est donc primordial de rechercher des moyens d’améliorer la qualité de notre sommeil, que ce soit en adoptant de meilleures habitudes de sommeil, en modifiant notre environnement ou en cherchant de l’aide médicale en cas de symptômes persistants d’insomnie.
À retenir : Les troubles du sommeil influencent les risques d’AVC
😴 La qualité du sommeil et les habitudes de sommeil sont directement liées au risque d’AVC, surtout chez les moins de 50 ans.
👩💼 Le travail posté perturbe la qualité du sommeil et augmente les risques d’AVC.
📱 L’exposition à la lumière bleue des écrans avant de dormir peut avoir un impact négatif sur la qualité du sommeil.
🧘 Les stratégies de gestion du stress et de relaxation peuvent contribuer à améliorer la qualité du sommeil et réduire les risques d’AVC.
Conclusion
En somme, il est essentiel de prendre conscience des liens entre les troubles du sommeil et la santé, notamment le risque d’AVC. Des choix de vie équilibrés comprenant un sommeil de bonne qualité, une alimentation saine et une activité physique régulière peuvent contribuer à diminuer ce risque. Par conséquent, chacun doit accorder la priorité à son bien-être et veiller à adopter des habitudes de vie saines, y compris un sommeil régulier et réparateur.